QUAND L'ART TEMOIGNE....
Nous, élèves de 3° du collège Simone de Beauvoir, avons été émus par certaines œuvres et avons désiré vous les présenter.
De nombreux artistes ont souhaité, à travers leur ART, leur coup de pinceau, leurs mots, leur créativité, leur intelligence, leur sensibilité, leur VECU, leurs souffrances, leur joie, leur espoir, leur FOI EN L'HUMANITE …
raconter, PARTAGER l'Histoire pour que plus JAMAIS, les mêmes ERREURS ne soient REPRODUITES.
« Les belles œuvres, qui sont les plus hauts témoignages de l’intelligence et de la sincérité humaines, disent tout ce que l’on peut dire sur l’homme et sur le monde, et puis elles font comprendre qu’il y a autre chose qu’on ne peut connaître. » Rodin.
Ce timbre français a été mis en vente en 2005 lors du 60eme anniversaire de la libération des camps.
Sur l'image on voit un déporté se faire aider par un soldat américain et un soldat russe après qu'ils l'aient libéré.
Cette aquarelle a été peinte par Ioana Oltes nommé «La Shoah en Roumanie».
On voit des enfants déportés, libérés après avoir vécu l'horreur. Au premier plan le petit garçon regarde un papillon, sa seule source de joie après la souffrance qu'il a vécue.
«Autour de nous, tout n'était que mort et destruction.
24 janvier. La liberté. La brèche dans les barbelés nous en donnait l'image concrète. A bien y réfléchir, cela voulait dire plus d'Allemands, plus de sélections, plus de travail, ni de coups, ni d'appels, et peut-être, après, le retour. Mais il fallait faire un effort pour s'en convaincre, et personne n'avait le temps de se réjouir à cette idée. Autour de nous, tout n'était que mort et destruction.»
Si c'est un homme de Primo Levi écrit en 1947, est une œuvre autobiographique qui raconte l'atrocité des conditions de vie des juifs dans les camps de la mort. Dans son récit Primo Levi raconte (entre autres) la libération des camps.
Cet extrait parle de la libération du camp d'Auschwitz et de la difficulté des détenus d'y croire car tous leurs espoirs étaient jusque là anéantis.
Ce tableau a été fait en 1940 par René Baumer, il est nommé « Un printemps à Bergen-Belsen ».
On y voit des internés juifs dégager les corps inanimés d'autres détenus sous la menace de soldats robots.
Les soldats sont robotisés pour montrer que les SS n'avaient pas de sentiments et agissaient uniquement sous ordre du Führer, Hitler.
Demain
Âgé de cent-mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, o demain pressenti par l'espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir: neuf est le matin, neuf est le soir.
Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent.
État de veille, 1942
Demain est un poème de Robert Desnos écrit en 1942, poème dans lequel il décrit les conditions de vie dans les camps.



